jeudi 24 mai 2012

47ème étape, Bivouac (désert) - Alaer, 143 Km.

Aujourd’hui, j’ai une pensée particulière pour le plus jeune de mes fils, Jean-Lou, qui se fait  opérer d’un genou. Peut-être devra-t-il délaisser le foot pour se consacrer maintenant, bon gré malgré, à la pratique du vélo… La nuit au bivouac n’a pas été une nuit… idéale pour la récupération. Globalement, on en ressort plus fatigué. Souvent, on dort par intermittence. Pour ce qui me concerne, j’ai été un peu gêné par de petits ronflements, pas de grizzli ce coup-ci, par ces maudits camions qui n’arrêtent jamais de rouler et qui semblaient traverser le bivouac. Mais surtout, j’ai été incommodé par l’humidité de mon sac de couchage, celui-ci étant resté visiblement trop longtemps sous le déluge de la fin d’après-midi. Le réveil matinal, 4H45, le démontage rapide du camp et le départ à 7H30 indiquent au combien l’empressement de tous de quitter ces lieux pour arriver au plus vite à l’hôtel du soir et pouvoir ainsi mettre de l’ordre dans ses affaires… Sur l’étape, peu de choses à voir, donc peu de choses à dire. Globalement, du sable ou plus souvent de la pierraille à gauche, la même chose à droite… Sur le vélo, vent défavorable qui fit naître une belle organisation de relais toutes les bornes kilométriques matérialisées sur le coté. Malgré tout, l’après-midi, il y avait beaucoup de cyclos fatigués, dormant littéralement sur leur engin, qui avaient hâte de se reposer enfin à l’hôtel…

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