Nous quittons presque à regret ce matin cet hôtel mais
il faut bien avancer… Au programme du jour, du désert et encore du désert… Pas
forcément toujours les belles dunes de sable que vous pouvez vous imaginer,
mais souvent des petits cailloux et beaucoup de poussière. Heureusement, la
traversée d’un village où il y avait un très grand marché, vint agrémenter le
parcours, j’y serais bien resté toute la matinée tellement il y avait de choses
à voir et à photographier. Le contact est toujours aussi sympathique,
d’ailleurs, je me suis fait offrir une pomme et une poire. Après, du désert sur
de longue ligne droite… et enfin le bivouac. Une fois de plus, il y a beaucoup
de poussière que parfois, les rafales de vent soulèvent. Tente ou pas
tente ? C’est la question que beaucoup de cyclos se posent. Moi, j’opte
pour une nuit au grand air, d’ailleurs, très vite, j’attaque une sieste sur mon
lit de camp. Une heure après, l’orage éclate, pas le temps d’organiser un repli
avec mes camarades d’infortune, Yann, Daniel et Philippe… Nous nous mettons à
l’abri d’arbres qui s’avèrent trop maigrichons. En clair, nous sommes trempés
jusqu’aux os, mais nous restons stoïques face aux éléments, une réputation de
bretons à défendre en pensant fermement que « ce n’est qu’un grain »…
Un peu plus tard, quand le déluge est fini, nous sommes tous les quatre plus
quelques autres, près des marmites de la cuisine, à nous réchauffer tant bien
que mal. Cette fois, plus de poussière mais de la gadoue… Quelques bouteilles
de vin pour fêter l’anniversaire de Zim et Joël, le bon steak-patates de
l’intendance, Lionel et Jean-Claude, et l’ambiance était aussitôt revenue parmi
la troupe du PPL 2012…
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