Aujourd’hui,
nous quittons la Hongrie pour l’Autriche aux alentours du kilomètre 80. La
dernière partie de ce pays, surtout depuis le lac Balaton, s’apparente beaucoup
à l’image que l’on se fait de l’Autriche, propre et riche. C’est du moins le
sentiment que j’ai à première vue. Par contre, la première partie visité de la
Hongrie, le sud-est, n’est pas du même acabit et a effectué une espèce de
transition entre la Roumanie et nos contrées modernes et financières…
Marie-Claude et Catherine, venant de l’ouest, de l’Allemagne et l’Autriche, ont
trouvé la Hongrie relativement «pauvre ». Comme quoi… Pour ma part, je
n’ai pas retrouvé la Hongrie que j’avais découverte en 1994, lors d’un voyage à
moto, avec deux copains de boulot, André et René. Toutefois, le parcours du PPL
ne passant pas par Budapest, à mon grand regret, je n’ai pu voir la capitale
près de vingt ans après. Dommage… Le passage de frontière n’est plus qu’une
formalité à tel point qu’il manque une personne, la belle Hélène qui n’a rien
vu. On la récupèrera le soir à Vienne. Avant le dernier regroupement,
Marie-Claude s’échappe du groupe, elle arrivera deux heures avant nous, elle
avait son Garmin… Pour le groupe PPL, c’est plus laborieux de traverser cette
capitale. Beaucoup de monde et les rails de tramways qui seront fatals à
Catherine. Dans sa chute à un kilomètre de l’auberge, elle se fracturera son
poignet, la fête est gâchée pour elle, Patrick et ses deux filles venues le
rejoindre à Vienne. Ce sera hôpital, plâtre et une mauvaise nuit pour eux…
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