dimanche 1 avril 2012

1ère étape : Pékin – Fangshan, 50 Km.


Aujourd’hui, 1er avril, c’est le grand départ, le vrai, et ce n’est pas un poisson d’avril… Réveil à 5H30 malgré la courte étape. Les véhicules sont arrivés une nouvelle fois dans la nuit et l’équipe logistique a de nouveau effectué un gros travail pendant que nous dormions. Une toute petite nuit pour eux qui ne les empêchera pas d’être sur leur vélo pour ce départ. Décollage de l’hôtel de bonne heure (je suis largement à l’heure, je n’en reviens pas moi-même) pour la cérémonie officielle du vrai départ de l’expédition Pékin-Paris-Londres-2012 qui se fera au « Nid d’Oiseaux » sur le site des JO 2008.
Tout de suite, on rentre dans le bain, dans le bain de la circulation je veux dire. Pas le moment d’avoir la tête en l’air ou d’admirer « le paysage », il faut être plus qu’attentif. Cela déboule de partout dans un vacarme de klaxons. Le code de la route doit être le même que le notre, je pense, mais il y a visiblement une certaine souplesse acceptée de tous. Par exemple, le tourne à droite. Vous passez au feu vert mais il ne faut pas s’étonner de voir arriver sur votre droite un engin qui vous coupe un peu la route. Ou encore, de voir une voiture vous doubler sur la droite alors que vous êtes sur une piste cyclable. Ou mieux encore, la voir arriver à contresens au même endroit… Je vous le dis, mieux valait être sur ses gardes. Heureusement, nous avons été aimablement escortés toute la journée par des cyclos de Pékin, de vrais guides protecteurs. Merci à eux.
Petite anecdote, la cérémonie, avec ministre et hautes personnalités et donc autant de discours fut longue mais logique pour un tel évènement. Sitôt le coup de pistolet, nous voilà tous partis énergiquement. C’était pour mieux s’arrêter 500 mètres plus loin et s’empresser tous vers les toilettes publiques, l’envie étant pressante au bout de deux heures d’attente obligatoire.
On quitte la « ville » au bout d’une trentaine de kilomètres environ et nous empruntons une espèce de nationale bordée de bâtiments souvent dans un triste état. Le plafond nuageux (pollution ?) est bas, la poussière constamment présente. J’ai vu un mécano faire un « échange standard » sur un camion en panne au bord de la route. Au final, nous sommes tous arrivés vivants à l’hôtel de bonne heure vers 16H30 pour 56 Km…
Aujourd’hui, à l’heure où je rédige ce message (21H30), je pense tout particulièrement à mes collègues du HAC Cyclos qui sont à l’ouvrage à l’occasion de la course Ufolep et du duathlon qu’ils organisent. Ce sera, comme à l’habitude, une réussite, j’en suis convaincu d’autant plus si d’aventure les coureurs du HAC gagnent…



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