Quand nous quittons ce matin à 7H le centre de vacances, il fait déjà chaud, environ 26°C, ce qui correspond à peu près, pour nous bretons, à des températures de juillet en plein cagnard, c’est du moins ce que prétendent certaines mauvaises langues du PPL 2012 originaires du sud de la France, ceux avec l’accent si vous voyez ce que je veux dire… Ensuite, c’est l’habituelle journée de ces derniers temps, route dégradée qui nous secoue, autoroute en travaux, steppe des deux cotés de la route, arrêts aux points d’eau de l’organisation, heureusement qu’il y a cela sinon je ne sais pas comment on ferait, pause pique-nique aménagée selon nos envies mais regroupement général à l’entrée de la ville que les premiers choisissent à l’ombre et c’est souvent une station service comme aujourd’hui car on peut se désaltérer, c’est devenu notre préoccupation première. Pour vous donner une petite idée, à la pause de midi, certains compteurs affichent près de 60°C, en plein soleil certes, ce qui donne un bon 40°C à l’ombre, nous sommes dans un des endroits les plus chauds de la région. Sur le vélo, il y avait tout de même un peu d’air, mais certains organismes souffrent plus que d’autres, les visages sont marqués en fin d’étape. Au regroupement, nous sommes accueillis par les autorités de la ville de Qizilorda (Kyzyl Orda) et de jeunes cyclistes drivés par un ancien pro de chez Astana, Kuspeshov Bilik, moment d’échanges et parfois tout simplement d’échanges de bidons au grand plaisir de ces jeunes pousses en herbe. Arrivés à l’hôtel, la journée n’est pas pour autant finie pour tous, nous sommes une dizaine à charger les vélos pendant près de 2H, sous la chaleur, dans un semi remorque pour un transfert de 1100 Km vers le nord ouest, tout près de Bayghanin et du 48ème parallèle. Pour nous, participants, demain mercredi, c’est repos et jeudi c’est le voyage en train. Nous reprendrons donc nos vélos, si on les retrouve entiers après leurs déplacements sur des pistes cahoteuses, le vendredi pour une toute petite étape de 15 Km de la gare à Bayghanin.
quel bel homme, ce Michel !!
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