Pour des raisons de gestion de passage de frontière assez compliquée, la direction du PPL 2012 a décidé de modifier le planning des étapes et d’en faire deux en une, mais en car… Même s’il y a quelques regrets chez les cyclos, au fond d’eux même, ils se disent que c’est l’occasion pour se reposer un peu, et nous en avons tous besoin. Ce matin, nous sommes prêts de bonne heure, lever à 7H30, pour être tôt, 9H30, à la douane qui est depuis peu à Ulugqat, à 160 kilomètres de la frontière réelle. Oui, on nous a promis des moments d’attente et expressément demandé de se montrer très patient. A 10H, les fonctionnaires locaux arrivent, eh oui, toujours ces fameuses deux heures de décalage… S’en suit ensuite une série de formalité, avec cinq contrôles de passeport sur une cinquantaine de mètres et tout cela pour 90 personnes environ, nos cyclos chinois n’étant pas là car ils sont repartis chercher leur visa pour le Kazakhstan, ils ne l’ont toujours pas. Nous sommes autorisés à poursuivre notre chemin, en car, vers la frontière aux alentours de 11H30, en pensant avoir fait le plus dur. En réalité, les 170 km se feront sur une route défoncée, une vraie piste, je me suis cogné pour ma part cinq fois la tête au plafond, il est vrai que je n’avais pas forcément la bonne place en étant au fond… Donc, adieu sieste et repos dans ces petits cars, au nombre de cinq pour toute l’équipe, conduits par des chauffeurs chinois, virtuoses du volant, au moment d’éviter les trous et autres pièges de ce genre... Et je ne vous parle pas de la poussière que l’on avalait à l’intérieur même des véhicules, pour arriver enfin à la frontière proprement dite et encore attendre que toute l’expédition se regroupe car nos véhicules français ne roulent pas à la même vitesse, il faut, à juste titre, penser à les préserver, la route est encore longue. Trois nouveaux contrôles de passeport pour passer enfin réellement cette frontière à vélo vers 18H30 et pénétrer enfin sur le territoire Kirghizistan où un seul examen de notre passeport fut nécessaire après une attente dans le vent et le froid qui pointait, car nous étions en altitude.
L’arrivée à Noura se fera de nuit, tous fourbus et courbaturés, la fin du repas et le début du repos vers minuit, heure Kirghize, nous aurions préféré au final, une étape de vélo normale, pour tout vous dire…
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