La nuit a été mauvaise, très mauvaise. Les
moustiques étaient très virulents et moi qui avait pris l’option de dormir à la
belle étoile, j’ai eu tout faux. Ils piquaient même au travers du sac à viande
en coton. De plus, deux vélos ont été volés en début de nuit et la police est
venue enquêter. Difficile donc de dormir sereinement, le peloton tirait ainsi
une drôle de tête ce matin. L’allure fût donc tranquille d’autant plus que l’on
avait tout notre temps vu le faible kilométrage prévu. La mer d’Azov
apparaissait tout d’un coup au sommet d’une cote et les arrêts se
multipliaient. Le bain de pieds s’imposait alors avant les formalités de
passage de frontière qui furent rapides coté russe. La traversée du détroit ukrainien,
les formalités furent beaucoup plus longues, l’occasion de faire connaissance
avec une famille russe de Moscou, sur le retour de vacances sur la mer Noire. L’arrivée
à l’hôtel fut tardive, 19H, mais en décalant nos montres d’une heure pour être à
l’heure locale, cela devenait raisonnable…
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