On quitte
Elista un peu en retard ce matin car le petit déjeuner s’est fait en quatre
services, cent personnes, ce n’est pas rien à gérer dans certains endroits. La
police nous encadre dans la circulation matinale, elle annonce même au haut
parleur, pour les badauds, notre passage avec des commentaires dont on comprend
seulement « Tour de France », ce qui nous fait bien rigoler. A la
sortie de la ville, pour ne pas changer, la steppe et le vent défavorable se
présentent encore une fois au menu du jour. Heureusement, plus loin, le paysage
deviendra plus agréable avec de la verdure et des petits lacs. Par endroits,
cela me rappelle certains coins des abers du Finistère nord, toute proportion
gardée bien évidemment. Après un pique-nique champêtre, quelques cyclos se
feront surprendre par le départ de l’après-midi, ils étaient au café. Il est
vrai que depuis quelques jours, nous retrouvons ce plaisir d’après repas. Nous
arriverons à temps au lycée pour éviter une grosse pluie d’orage. Le soir, nous
sommes allés manger au centre de la petite ville distante de cinq kilomètres en
bus, pas n’importe quel bus, un bus jaune comme aux Etats Unis ou au Canada. De
plus, le chauffeur nous a gratifiés d’excellents morceaux de musique, il y
avait une ambiance colonie de vacances.
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