Après une
nuit passée sur un lit pliant d’appoint dont il manquait au moins la moitié des
ressorts, j’ai réussi l’exploit de m’y extraire sans trop de dommage et sans me
coincer le dos pour affronter cette nouvelle journée de reprise. Nous démarrons
du restaurant avec un peu de retard car les œufs sur le plat ont tardé à être
servis pour certains. L’allure ce matin est tranquille mais le vent pousse ce
qui fait que les kilomètres passent assez vite. Même si la campagne est
verdoyante, il n’y a rien pour s’enthousiasmer. La pause café du matin et
de l’après-midi devient un rituel pour
beaucoup. Avant la pause déjeuner, on évite un bel orage mais Henri n’évite pas,
lui, une belle gamelle à cause de ces sacrés bourrelets dans le bitume causés
par les camions. Plus de peur que de mal, l’appareil photos n’a rien… Ce serait
vraiment dommage, il réussi des clichés de hautes factures. A l’hôtel, nous
sommes plusieurs à avoir des chambres seules, nous sommes très vite au bord de
la déprime… Sur Eurosport, nous sommes nombreux à assister à la victoire de
Thibaud Pinot sur le Tour de France dans la région de certains cyclos.
L’occasion de boire un petit verre de vodka avant le repas...
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