Et oui, les
bonnes choses ont une fin. Ce matin, j’ai entendu à la radio que c’était la prérentrée
pour les profs. Je me suis senti visé et je me suis dit que 9H30 était une bonne
heure pour reprendre le chemin du lycée. J’ai tapé dans le mille sans faire
exprès. Pour que la transition ne soit pas trop brusque, j’y suis allé à vélo, avec
le vélo du PPL bien évidemment. Pour la tenue de l’expédition, je me suis
dégonflé… Il a fallu enfiler un pantalon, chose que je n’avais pas fait depuis
cinq mois. Pour les chaussures, là, je n’ai pas pu. J’ai gardé mes sandales
Shimano comme cela j’avais encore un pied dans l’expédition. Pour les 9 Km du
trajet, j’ai fait une toute petite moyenne, je me suis même surpris à pédaler
en arrière… Au lycée, Lionel, qui fumait tranquillement sa cigarette, m’a
arrêté en me disant « c’est ici » de peur de me voir repartir pour un
tour. L’accueil des collègues a été chaleureux, ils étaient même un brin compatissant
envers moi. En gros, c’était de l’ordre « ça doit te faire bizarre ».
Que oui… Pendant le speech de prérentrée de Mme la proviseur, j’étais à mille
lieu de là et pour tout dire, à coté de mes pompes. J’ai été agréablement
surpris, à la fin de son intervention, de ses félicitations et des
applaudissements de mes collègues pour la réussite de mon PPL. Ils ont en fait,
été relativement assidus au blog, ce qui m’a fait plaisir également. L’après-midi,
j’ai croisé la proviseur qui m’a indiqué que je n’avais toujours pas pris ma
pochette de rentrée et mon emploi du temps. Inconsciemment, je voulais sans
doute retarder au maximum le moment fatidique… Avec mes collègues de math, au demeurant
bien sympathiques, j’étais encore bien loin de leurs préoccupations du moment,
peut-être dans les grands espaces du Kirghizistan… Demain est un autre jour,
notre matière première arrive…
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